La liberté de se gérer

Dans une coopérative de travail, ce sont les travailleur·euses qui décident! 

Fonder une coopérative de travail, ça signifie donc avoir carte blanche pour définir sa mission, ses activités, mais aussi son organisation. Et ça, c’est à la fois une source de liberté, de créativité et d’émancipation, mais aussi d’un possible vertige. 

Plutôt que de se conformer à un organigramme déjà en place (et décidé par d’autres), en coop de travail, on a la possibilité de définir et de redéfinir ensemble nos modes de fonctionnement.

Entreprendre en mode coop, c’est apprendre à conjuguer une entreprise (avec son activité économique, sa clientèle, etc.) avec une association (le collectif de membres travailleurs et travailleuses et ses espaces de dialogues et débats démocratiques). Alors que certaines règles sont communes à toutes les coops (par exemple, chaque membre dispose d’un droit de vote), de nombreuses autres sont définies par le collectif.

La vie coopérative est une suite d’expérimentations et d’apprentissages. La coop de travail est un laboratoire vivant dans lequel, comme collectif, les membres peuvent se permettre d’essayer des choses, d’ajuster et de réinventer constamment leur modèle.