Un modèle qui vous ressemble
Ce sont les membres de la coop qui décident ensemble du modèle d’organisation qui leur correspond. Ainsi, en analysant votre position individuelle et collective par rapport aux trois axes ci-dessous, vous constaterez différentes tendances qui influenceront le choix de votre modèle d’organisation.
Des éléments contextuels peuvent également venir impacter votre modèle et vous pousser à être encore plus imaginatif·ves pour construire le modèle qui vous correspond. Certains de ces éléments ont aussi été notés dans les résultats de l‘enquête quantitative menée par le Réseau COOP.
Secteur
Dans certains secteurs d’activité, il peut être plus difficile de s’écarter des modèles d’organisation les plus courants (souvent hiérarchiques) : c’est ce qu’on appelle l’isomorphisme. La nature des opérations, la culture professionnelle, les normes du métier ou encore les attentes de la clientèle peuvent en effet contraindre l’innovation organisationnelle.
Valeurs
Certaines coopératives émergent en réaction aux valeurs des organisations de leur secteur d’activité (trop hiérarchiques, orientées vers le profit plutôt que les humains, etc.). Les valeurs jouent ainsi un rôle clé pour guider le modèle, qui se veut alors une alternative à ce qu’on a vécu (négativement) ailleurs.
Intention d’origine et évolution
Parfois la coop est créée avec des visées spécifiques (p. ex. maintien d’emploi d’une entreprise « Inc. ») qui font qu’on hérite en quelque sorte d’une certaine structure qui lui précède et qu’on ne questionne pas, du moins pas initialement…
Taille
Les modèles horizontaux sont généralement plus faciles à maintenir dans de petits collectifs (selon les écrits, on évoque 12 à 20 personnes comme étant la taille limite au-delà de laquelle c’est plus laborieux, même si on trouve aussi des cas de coops horizontales qui comptent des centaines de personnes, comme Cecocesola au Venezuela).